On l'appelle Jeeg Robot de Gabriele Mainetti sort en salles aujourd'hui. Entre fiction et Dolce Vita les premiers superhéros italiens font surface pour notre plus grand bonheur.
Un voleur tombe dans un fleuve rempli de produits radioactifs et en ressort doté de super pouvoirs. Il va affronter ses anciens complices du gang local. Vous l'avez compris, le super-héros va affronter ses vieux démons à la différence qu'ici le fleuve s'appelle le Tibre et que la baston se déroule dans une banlieue près de Rome. Ce simple détail rend le film très excitant. Il est aussi également plein d'humour : le premier réflexe de notre héros Enzo (Claudio Santamaria) découvrant ses pouvoirs est de piquer un distributeur de billets et de se payer une tonne de vidéos porno et de Danette vanille qu'il dévore aussitôt !
Mais qui dit super-héro dit super-méchant. Ici il s'agit du « Gitan », une sorte de Joker, ex-chanteur de télé crochet devenu mafieux et interprété avec joie par Luca Marinelli. On l'appelle Jeeg Robot qui parfois se prend les pieds dans son histoire d'amour méta un peu niannian (mais qui explique le titre du film), c’est le film de superhéros le plus classique et agréable vu depuis un bon bout de temps.
A voir : la bande annonce du film http://www.dailymotion.com/video/x5kig22_on-l-appelle-jeeg-robot-bande-annonce-vost_shortfilms
Christelle Pitagora