Ce dimanche 16 février, une certaine Nina était invitée à témoigner pour le portait de la semaine dans "Sept à Huit". Le hic ? La jeune femme qui évoquait la prostitution a été maquillée avec du fond de teint foncé et une perruque afro. D'ailleurs, cette démarche a été pointée du doigt par les internautes.
Pour le portrait de la semaine, Sept à Huit a décidé de prendre Nina comme témoin ce dimanche 16 février. Alors que son histoire touchante tournait autour de sa descente aux enfers lorsqu'elle est tombée dans la prostitution entre l’âge de 15 et 16 ans. Tout cela aurait été provoquée après une sorte en boîte de nuit où elle s'est réveillée sans aucun souvenir et avec un probable viol. De là, l'adolescente aurait fugué durant plusieurs mois de son domicile.
Au vu de son jeune âge, l'invitée a tenu à garder l'anonymat. Sans être floutée ou de dos comme le font parfois certaines émissions comme les témoins liés à une histoire de crime par exemple. Face à la caméra, Nina est apparue grimée en femme noire. Maquillée avec un fond de teint très foncé et ses cheveux camouflés sous une perruque afro, l'apparence de la jeune femme n'a pas vraiment plu aux internautes qui ont hurlé au "blackface". Très vite, les réactions se sont faits savoir sur la Toile.
Non #septahuit on ne fait pas un black face pour masquer l’identité lors d’une interview sur la prostitution, c’est de la provocation et de l’irrespect pic.twitter.com/zqnX0ntP9X
— Maëlle (@AboleyMaelle) February 16, 2020
Ainsi, on a pu lire des tweets tels que: "La meuf qui témoigne à propos de la prostitution elle est vraiment matte de peau ou c’est un black face là ????? #septahuit" ou encore "Au lieu de te flouter le visage pour masquer ton identité à la tv si t es blanc on te grime en renoi maintenant? c vraiment ça? #septahuit ???????" et "Donc pour cacher l’identité d’une personne on lui met un fond de tein pour peau noir et une perruque Afro? On l’a déguisé en noir donc les noir on est des déguisements ? #septahuit".
Face à la polémique, Harry Roselmack a décidé de prendre la parole en passant par l'AFP à qui il a déclaré: "la priorité de la production a été de préserver et protéger l’anonymat du témoin. 7 à 8 ne floute jamais la partie portrait de l’émission. Personne ne peut dire aujourd’hui quelle est l’origine de cette personne et c’est ce qui importait à la production".