Ce vendredi 28 novembre, Closer a dévoilé via son site et son magazine des photos ainsi qu’une vidéo de Nabilla Benattia en prison. L’avocat de la jeune femme a donc décidé de porter plainte contre le média.
Alors que cela va bientôt faire un mois que l’affaire Nabilla a débuté, l’avocat de la star de téléréalité a décidé de porter plainte contre Closer, qui a diffusé ce matin des photos ainsi qu’une vidéo d’elle lors de sa promenade dans l’établissement pénitencier de Versailles.
Son avocat, Maître Christian Saint-Palais, s’est confié à ce sujet au Figaro : « C’est simple, il est interdit de prendre des photos en prison et de les diffuser. On est dans un délit. Cette histoire montre que les autorités judiciaires ne sont pas capables de protéger une détenue et que la détention provisoire est non seulement inutile mais qu’elle s’avère également néfaste. Les juges ont décidé de placer Nabilla en détention provisoire pour garantir sa sécurité. Or, on voit avec cette vidéo qu’ils sont incapables de la lui garantir. Il y a un fossé entre la justice et les justiciables. Les juges sont à mille lieues de la réalité de la prison, ils ne connaissent pas la détention et le fait qu’elle puisse exposer un détenu à la traque et à diffusion de photos, comme c’est le cas ici » a-t-il expliqué.
Dans ce sens, l’avocat de Nabilla Benattia a décidé de porter plainte. « Je suis affligé par ce vol d’images. Je n’ai pas encore parlé à ma cliente mais nous allons porter plainte demain [samedi, ndlr], contre ceux qui ont pris les images et ceux qui les ont diffusés » a-t-il annoncé à BFMTV. Cette plainte pour atteinte à la vie privée, car une prison est considérée comme un lieu privé, pourrait coûter 45 000 euros d’amende ainsi qu’un an d’emprisonnement à son auteur et au magazine Closer qui a diffusé ces images.
De plus, l’avocat a également expliqué que les photos ainsi que la vidéo vont « donner du poids à [leurs] arguments en faveur d’une libération de [leur] cliente, qui n’a rien à faire en détention provisoire ». Toujours selon lui, « cette détention crée une situation dans laquelle une jeune femme est traquée et montrée de manière dégradante, dans une position de vulnérabilité. L’administration pénitentiaire est incapable de la protéger, ou de protéger du moins son image ».
Maryne