Cela fait maintenant deux semaines que de nombreux hashtags #JesuisMila #JenesuispasMila circulent sur la Toile et il ne s'agit pas de Milla Jasmine. En effet, les propos blasphématoires de Mila, une adolescente de 16 ans, ont été un motif de haine massive à son égard. C'est Yann Barthès qui lui a donné son droit de réponse dans "Quotidien" ce lundi 3 février 2020.
Tout a commencé il y a un peu plus de deux semaines, plus exactement le samedi 18 janvier 2020. En effet, Mila a fait un live où elle faisait son makeup et présentait sa nouvelle couleur de cheveux. Puis, elle a répondu à un internaute qui la draguait lourdement à sa façon sur Instagram. Retrouvez la fameuse story d'où est née la fameuse polémique:
La vidéo plus complète de Mila pour bien comprendre d'où c'est parti.#BalanceTonPost #JeSuisMila pic.twitter.com/TQpt24IFQj
— Sel et Poivre (@hatenotfound) January 31, 2020
Sur le plateau de Quotidien, l'adolescente de 16 ans a pris la parole pour la première fois. D'ailleurs, elle a fait le point sur l'enquête concernant ses harceleurs. "La police prend ça très au sérieux. Les enquêtes sont en cours (...) Ma vie est clairement en pause. Que ce soit ma vie sociale, les réseaux sociaux, ma scolarité. Je suis déscolarisée (...) On a tous pris cette décision ensemble. Je n'étais pas en sécurité dans mon établissement (...) Vu les menaces que j'ai reçues, j'aurai pu être brûlée à l'acide (...) enterrée vivante (...) J'étais en danger" a raconté Mila.
Mila est notre invitée dans #Quotidien pour sa seule et unique interview. pic.twitter.com/cZ1VqObHrR
— Quotidien (@Qofficiel) February 3, 2020
La lycéenne a précisé qu'elle a reçu le soutien de personnes politiques et qu'elle a fait un morceau concernant cette polémique. Pour le moment de la fin, Mila a lâché: "J'ai du mal à croire que je suis dans cette situation (...) Je ne pensais pas que cela pourrait prendre une ampleur pareille (...) J'ai clairement arrêté les réseaux sociaux. Il y a eu de fausses cagnottes de moi (...) Je ne regrette absolument pas mes propos (..) C'était ma pensée. Je n'ai pas à me cacher pour cette raison et à arrêter de vivre pour ça (...) Je m'excuse pour les personnes que j'ai pu blesser qui pratiquent leur religion en paix". Voilà qui est dit !