Mava Chou : son ex-mari soupçonné d’avoir tenté d’influencer des témoins

il y a 2 ans - Article rédigé par la rédaction du magazine Star24

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En décembre dernier, Mava Chou se donnait la mort après avoir vécu une vague d'harcèlement . Depuis le suicide de celle qui s'était livrée à Jeremstar, son ex-compagnon Adrien Czajczynski est accusé d’avoir tenté d’influencer des témoignages à son encontre selon le Parisien. D'ailleurs, l’enquête est désormais étendue "aux faits de subornation de témoin".

Ce sont les proches de la vidéaste qui ont tiré la sonnette d'alarme. C'est en mars dernier qu'une enquête judiciaire a été ouverte et a pris en compte les accusations de son entourage. Il faut dire que Mava Chou avait déjà demandé des attestations en sa faveur début 2021 vis à vis du conflit l'opposant au père de ses quatre enfants devant le juge aux affaires familiales.

"Elle nous a demandé d’écrire ce qu’on pensait de la gestion des petits, avant leur séparation, et du comportement d’Adrien après. À l’époque, Adrien a eu accès à l’identité de ces personnes. Depuis, il s’en sert pour faire pression sur celles qui seraient tentées de le discréditer", a confié l'une de ses amies.

Ainsi, de nouvelles personnes vont être entendues dans le cadre de cette enquête pour harcèlement moral, provocation au suicide suivi d'effet ainsi que diffamation. Cela permettra aux enquêteurs de déterminer si son comportement résulte effectivement d'une tentative d'intimidation. La subornation de témoin est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende selon le code pénal.

Adrien Czajczynski aurait tenté de convaincre l’ex-femme du dernier compagnon de Mava Chou de témoigner en disant qu'il s'est passé des choses très graves avec ses enfants. Elle a manifesté cette prise de contact aux gendarmes.

Dans l'une des dernières vidéos d'Adrien Czajczynski a de nouveau évoqué Mava et a déclaré : "Elle m’avait dit au téléphone : Si je te laisse la garde, ma meilleure amie ne me parlera plus". Soupçonné de l'avoir poussé à se suicider, les faits sont passibles de dix ans de prison si la notion de suicide forcé est retenue contre trois ans s'il s'agit d'une provocation au suicide suivi d’effet. Affaire à suivre...

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