Cela fait maintenant plusieurs années que Jeremstar mène le combat de toute une vie. En effet, le célèbre vidéaste a été accusé à tort de pédophilie et s'en est suivi une vague de harcèlement. Le 6 octobre dernier, l'ancien blogueur spécialisé dans la télé-réalité a sorti un nouveau livre intitulé *Survivant des réseaux sociaux. *
Il y a quelques mois de cela, Jeremstar n'a pas hésité à se plonger dans un bain de sang pour la cause animale. Cette fois-ci, Jérémy Gisclon de son vrai nom a choisi de dénoncer les dysfonctionnements judiciaires liés au harcèlement devant le Tribunal de Paris. D'ailleurs, celui qui a été pris en otage avec Sheryfa Luna n'était pas seul lors de cette action choc qui s'est déroulée sans violence.
En effet, Jeremstar a dressé une pancarte où il a dénoncé le temps d'attente pour le jugement de son harceleur (5 ans déjà). Il était accompagné de Hugo Martinez (Fondateur de l'association Hugo!, qui lutte contre le harcèlement scolaire), Romain Grandidier (Compagnon de l'influenceuse Mavachou, décédée par suicide à cause du harcèlement numérique), la candidate Amandine Pellissard souvent ciblée par les critiques d'internautes ou encore la militante Anna Toumazoff et Stéphanie Mistre (Maman de Marie, jeune fille s'étant suicidée à cause du revenge porn, harcèlement scolaire et numérique). Chacun avait sa propre pancarte avec un message fort afin d'interpeller les passants.
"J'ai été victime de campagnes de harcèlement, de dénigrement d'une rare violence. On m'a accusé d'être pédophile, raciste et cela a été largement relayé par les médias. J'ai fait condamner toutes les personnes qui m'ont attaqué. Mais quand la justice m'a innocenté, il n'y avait plus grand monde... Et personne pour me donner la parole", a confié l'homme de 35 ans au micro du Parisien.
Même s'il lutte sans relâche contre le harcèlement en ligne, Jeremstar a lui-même songé au pire. "J'y ai moi-même pensé mais je suis quelqu'un de positif et cela m'a permis de tenir. Il était aussi hors de question que je me tue pour des gens qui ont déjà tué une partie de moi-même. Mais c'est vrai que je me suis demandé parfois si un suicide public ne serait pas le plus utile pour faire parler du harcèlement numérique (...) Je suis devenu militant et j'organise des manifestations de rue devant les tribunaux pour dénoncer la lenteur de la justice. C'est mon combat et il me maintient en vie", a-t-il ajouté.
Toujours très touché par ce qu'il a vécu, Jeremstar compte bien sur son livre et ses actions pour sensibiliser la population contre cet acte qui impacte beaucoup trop de personnes de nos jours.